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Kisenge Manganèse, la renaissance d'un géant
Sur les ruines de son passé, la Minière de Kisenge Manganèse travaille pour la renaissance. Abandonné dans les geôles d’une crise sans précédent durant près de 40 ans,le géant du Manganèse en RDC est sur la voie de la résurrection. Le chemin vers la vie de ce géant, longtemps en agonie, n’est pas immunisé des critiques acerbes de sur fond des manipulateurs politiques.
"La société était morte, il faut des compétents et des courageux pour la relever.Et ce n’est pas avec des considérations tribales que nos allons y arriver. Les indiens sont venus nous avions annoncé leur arrivée et tout le monde a apprécié mais le petit groupe des partisans du statu quo manipulé par des gens de Lubumbashi et Kinshasa ne veut rien comprendre. Deuxièmement, Kisenge est une société et non un parlement. Nous ne faisons pas de la politique ici,si quelqu’un cherche la popularité il sait où aller pas dans l’entreprise.Il faut aller dans la rue pas au sein de la SMK-Ma SA ,tant que moi je suis là il ne me fera pas, a dit Yannick Sosongo", a dit le DG de Kisenge.
La minière de Kisenge Manganèse s’approche du bout du tunnel. Les nuages épais qui planaient au-dessus de l’avenir de la société semblent disparaître comme des légers flocons de neige sous un soleil de midi.La cité, les employés abandonnés dans un paradis de désespoir au angoisse et poisse se sont alliées, peuvent entrevoir une lueur d’espoir à l’horizon grâce à la relance des activités de la SMK-Ma SA de Kisenge et de son partenaire Taurian.
De l’emploi direct et indirect
L’arrivée de Taurien n’a pas été accueilli à l’unanimité. La joint-venture a soulevé des rumeurs dans la cité de quoi offrir aux politiciens une occupation,un terrain sur lequel ils ont déployé leurs ails avec zèle. Yannick Sosongo, Directeur Général de la Minière de Kisenge Manganèse, accusé de détournement présumé, a précisé le dessous du mariage dont la joint-venture est le fruit.
"Dans ce partenariat, il est précisé de réhabiliter plusieurs routes de desserte agricole, 28 kilomètres de chemin de fer pour ouvrir Kisenge au reste des territoires même vers l’Angola. Il est prévu la réhabilitation de l’hôpital. C’est une chose acquise. Dans quelques mois, les travaux vont démarrés. Réhabiliter des écoles, construire et réhabiliter des maisons. Le plus important,l’homme lui même. Cette société va employer directement environ 500 personnes et indirectement 800 à 1000", a dit le DG.
Kisenge, un héritage au passif lourd
La Minière de Kisenge, agonique, mérite le meilleur soin thérapeutique. La société est criblée de dettes. Les charges pensent sur des produits quasiment inexistants. Les deux derniers exercices comptables. Sur la liste des dettes à éponger, les arriérés de salaire, la facture d’électricité, un véritable casse-tête pour le comité de Gestion.
"La dernière fois qu’un employé de Kisenge avait été payé avant notre arrivée, c’était en décembre 2022. Sur tous les 12 mois que compte une l’année ils n’ont reçu qu’un seul mois en 2022. Si on remonte en 2021, Ils ont été payés durant toute l’année. Le reste d’années, ils n’ont jamais été payés. Avec ma collaboratrice, nous nous sommes battus pour trouver des partenaires afin de diminuer l’hémorragie. En 40 ans, les agents accusent 15 ans d’arriérés. Nous en 13 mois,nous avons payé 8 avec possibilité d’en ajouter 2 à 3 d’ici fin décembre", a-t-il déclaré .
Le défis de la réhabilitation
A Kinsenge Manganèse, c’est l’image d’un squelette qui reste. Déjà asphyxié par des dettes, le géant du Manganèse doit repanser ses unités de traitement et ses matériels roulants. Les besoins sont confrontés aux moyens financiers limités. Le comite de gestion fait montre de rationalité dans l’allocation des resources.
"Nous avons trouvé Kisenge sans engin roulant.Nous nous sommes battus pour acquérir un véhicule pour nous faciliter le déplacement de Lubumbashi vers Kisenge. Nous nous efforçons pour réhabiliter les immeubles de la société qui,depuis l’époque belge,n’ont jamais connu d’entretien", a déclaré Yannick Sosongo.
Manganèse recouvre ses droits
La Minière de Kisenge Manganèse entre dans la phase de on expansion. Le géant du Manganèse et peut-être,le géant de l’or. La société a retrouvé tous ses permis. La société de Kisenge n’a pas que du Manganèse dans son sous-sol. Les terres sont riches en or. Le géant du Manganèse compte en profiter pour offrir à ses états financiers un bol d’air frais.
"La plus grande acquisition, aujourd’hui, nous pouvons nous prévaloir d’avoir récupérer toutes les terres de Kisenge. Tous les blocs de Dilolo et de Sandoa appartiennent aujourd’hui à Kisenge. Ça nous a coûté mais, il le fallait", s’est réjouit le Directeur Général de Kisenge Manganèse.
Rédaction